Sommaire
Le statut de micro-entrepreneur rencontre un grand succès auprès des entrepreneurs français ces dernières années. Il est réputé pour offrir de nombreux avantages, notamment une simplicité fiscale et administrative. Il s’agit d’une solution idéale pour ceux qui souhaitent se lancer dans une activité indépendante sans prendre de risques financiers. Dans cet article, découvrez les étapes clés pour devenir micro-entrepreneur.
Comprendre le statut de micro-entrepreneur
Le statut de micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) permet de créer une entreprise individuelle avec des démarches relativement simples. Il est accessible à toute personne physique (étudiant, salarié, retraité, demandeur d’emploi, fonctionnaire, etc.) et offre la possibilité d’exercer une activité artisanale, commerciale ou libérale. Certaines conditions doivent tout de même être respectées, à savoir :
- être majeur (ou mineur émancipé) ;
- avoir une adresse en France ;
- ne pas disposer de statut de TNS ou Travailleur non salarié ;
- être titulaire d’une carte de séjour qui autorise la création de l’auto-entreprise (pour les étrangers).
Le micro-entrepreneur exerce son activité professionnelle au sein d’une structure juridique, mais en engageant que peu de dépenses. Ce statut convient donc très bien aux personnes qui veulent tester une idée de business avec une prise de risque très limitée. Pour plus de détails sur la micro-entreprise, suivez ce lien.
Quels sont les avantages du statut de micro-entrepreneur ?
Les avantages de la micro-entreprise sont nombreux :
Une simplification administrative
Les démarches pour créer une micro-entreprise sont simplifiées. Tout se fait en ligne, en seulement quelques minutes. De plus, il est possible d’obtenir une dispense pour l’obligation de s’immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
Une fiscalité avantageuse
C’est certainement l’un des avantages majeurs du statut de micro-entrepreneur. Ce dernier vous permet, en effet, de profiter d’un abattement forfaitaire sur votre chiffre d’affaires pour le calcul de votre impôt.
Par ailleurs, vous pouvez miser sur le versement fiscal libératoire. Cela signifie que le paiement de l’impôt sur le revenu pourra être versé au même moment que les cotisations sociales. Sachez également que les coûts de fonctionnement d’une micro-entreprise sont bas. Vous n’aurez pas besoin de solliciter les services d’un expert-comptable pour tenir votre comptabilité.
Une flexibilité accrue
En tant que micro-entrepreneur, vous bénéficiez d’une grande flexibilité dans la gestion de votre micro-entreprise. Libre à vous d’adapter votre charge de travail à vos envies et besoins. Cela vous aidera à garantir un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle.
Les étapes pour devenir micro-entrepreneur
Si vous envisagez de créer une micro-entreprise, tenez compte des étapes suivantes :
Déclarer votre activité
Pour vous occuper des formalités de déclaration d’activité de votre micro-entreprise, rendez-vous sur le site du Guichet Unique, supervisé par l’INP. C’est celui-ci qui se chargera ensuite de transmettre votre dossier aux autres organismes comme l’Urssaf. Les documents à fournir sont :
- une copie de votre pièce d’identité ;
- un justificatif de domicile ;
- une déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation ;
- les informations relatives à votre activité.
Après cela, vous devez créer votre espace personnel sur le site de l’Urssaf. Environ 8 à 15 jours après la déclaration de votre activité, vous recevrez votre numéro SIREN.
Choisir vos options fiscales et sociales
Notez que pendant votre immatriculation au RCS, vous devez sélectionner les options fiscales et sociales qui répondent à vos besoins. Plusieurs options s’offrent à vous. La première est d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. La deuxième implique le choix de la périodicité de vos déclarations (mensuelle ou trimestrielle). Quant à la troisième, elle concerne le versement des cotisations pour votre retraite complémentaire.
Ouvrir un compte bancaire
La loi impose aux micro-entrepreneurs d’ouvrir un compte bancaire pour exercer leur activité. Celui-ci n’est pas obligatoirement professionnel. Vous pouvez choisir entre une banque physique ou une banque en ligne. Dans tous les cas, cette étape est importante pour permettre l’encaissement des factures, le paiement des frais et des achats nécessaires pour votre activité.
Les obligations comptables et fiscales relatives au statut de micro-entrepreneur
Pour exercer une activité en tant que micro-entrepreneur, vous devez respecter les obligations suivantes :
Déclarer votre chiffre d’affaires
Vous devez déclarer à l’administration le chiffre d’affaires encaissé. Cette démarche doit être réalisée chaque mois ou chaque trimestre et implique un prélèvement Sepa (cotisations sociales et charges fiscales).
Tenir votre comptabilité
Vous êtes dans l’obligation de tenir un livre des recettes ainsi qu’un registre des achats avec les pièces justificatives des dépenses. N’oubliez pas non plus de conserver les pièces justificatives des recettes que vous avez encaissées.
Déclarer votre activité
Vous bénéficiez d’une franchise en matière de TVA si vous ne dépassez pas certains seuils de chiffres d’affaires (36 800 euros pour les prestataires de service et 91 900 euros pour les commerçants). Le cas échéant, la TVA doit être appliquée.
Éditer des factures
Bien évidemment, vous devez établir des factures pour vos clients. Mettez-y la mention « TVA non applicable, art. 293B du CGI ».
